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Un curieux investissement US pour les sapeurs-pompiers sénégalais..., des armes orbitales dans l’air ?
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
1. Sénégal : les dessous d’une opération secrète US
Au Sénégal, une Amérique qui ne parvient pas à éteindre le feu en Californie, annonce des investissements importants en sécurité des sapeurs-pompiers du Sénégal, avec l’aide de l’Agence de réduction des menaces en matière de défense des États-Unis, ou DTRA.
« Les USA ont fait don d’un équipement d’une valeur de plus de 1,6 milliard de francs CFA (3 millions de dollars), afin que les sapeurs-pompiers puissent détecter, identifier les menaces au plus haut niveau, les atténuer ou les protéger », lit-on dans les informations.
Mais pourquoi l’Amérique devrait-elle s’investir autant pour les sapeurs-pompiers sénégalais ?
Ou octroyer une somme importante à l’électricité ?
En effet, outre que ce « soutien » américain envers les sapeurs-pompiers sénégalais, une subvention de 550 millions de dollars du gouvernement américain sera consacrée à la construction de lignes de transport à haute tension et de sous-stations afin d’améliorer l’accès à l’électricité. « La subvention de la Millennium Challenge Corporation (MCC), le principal fonds de développement du gouvernement américain, permettra au Sénégal de résoudre les problèmes critiques du secteur de l’électricité », a déclaré à Reuters Mahmoud Bah, directeur général par intérim de la MCC. Cette aide sera complétée par un financement de 50 millions de dollars octroyés par le gouvernement sénégalais.
Il est vrai que le Sénégal est le pays où l’Africom a échoué et que ce genre d’agissement vise sûrement à se trouver de nouveaux terrains d’infiltrations dans le pays.
Cet investissement dans le secteur du feu tout comme le secteur de l’énergie est d’autant plus curieux quand on sait que « le feu » est une arme nouvelle dans la guerre hybride menée par l’axe US-OTAN en Afrique, on se rappelle fort bien de récents incendies qui ont ravagé la Kabylie en Algérie. On le sait très bien ces incendies qui ont coûté la vie à une centaine de personnes dont un bon nombre de soldats ont eu à vrai dire l’apparence d’une action militaire parfaitement préméditée en termes de cible d’abord, mais aussi de modus operandi.
Sur le plan militaire, l’axe US-OTAN a mis en œuvre tous les plans possibles afin de mettre au pas le gouvernement sénégalais, mais ayant échoué même avec la présence d’une Africom au sein du Sénégal, la nouvelle méthode consiste à s’infiltrer dans des secteurs tels que l’électricité ou l’organisation des sapeurs-pompiers afin d’ensuite pouvoir provoquer des incendies de forêt ou industriels, de mettre hors services des installations électriques civiles et militaires, d’interdire les communications, d’attaquer des cibles au sol voire de contrôler le climat et créer une arme climatique... Quand on voit que des milliers d’hectares de forêts californiennes sont réduits en cendres, on devient encore plus sûr des velléités de ces aides américaines.
Ces velléités totalement inhumaines, Cheikh Ibrahima Diallo, leader du PJD les a très bien comprises.
Lors de son dernier discours, il a dénoncé la politique destructrice des USA en Afghanistan pour ensuite la dénoncer en ces termes : « Plus de 2 300 militaires américains ont été tués et plus de 20 000 blessés, ainsi que plus de 450 Britanniques et des centaines d’autres nationalités. Mais c’est le peuple afghan qui a subi le plus de pertes, certaines études suggérant que plus de 60 000 membres des forces de sécurité ont été tués. Près de 111 000 civils ont été tués ou blessés depuis que les Nations unies ont commencé à enregistrer systématiquement les pertes civiles en 2009. Tout cela démontre le mépris total qu’ils ont pour les populations civiles et le déroulement sans état d’âme d’un agenda savamment orchestré. Les États-Unis ont négocié directement avec les talibans, sans la présence du gouvernement afghan. »
Il est clair qu’une Résistance ouest-africaine est en train de se former.
L’idée d’un Yémen bis, d’un Irak bis, ou d’un Afghanistan bis avec en toile de fond une Barkhane, un Takuba, un Africom..., est déjà enlisée.
Que ce soit via des plans militaires, économiques ou encore énergétiques, toutes les possibilités à faire tomber le Sénégal dans le chaos sont vouées à l’échec. Une Résistance ouest-africaine est clairement en cours de formation…
2. Guinée : les dessous du coup d’État
Une semaine après le coup d’État qui a renversé Alpha Condé dimanche dernier, le Comité national de redressement et du développement (CNRD) a effectué sa première nomination. La générale de brigade M’Mahawa Sylla a été nommée à la tête du gouvernorat de Conakry. Elle est la première et unique femme à avoir accédé au grade de général dans son pays, le 8 mars 2020. Et la première femme à ce poste stratégique.
Pourquoi une femme à la tête du gouvernorat de Conakry ? Pour le comprendre, il faut revoir la politique atlantiste de Paris depuis ces derniers mois vis-à-vis de la Guinée :
En effet, depuis la réélection d’Alpha Condé lors des dernières élections en octobre 2020, la France a clairement montré ses dents à ce président. Après un long silence, c’était le 30 novembre qu’Emmanuel Macron a envoyé une lettre à Alpha Condé, dans laquelle il lui adresse ses « vœux de succès », mais sans le féliciter pour sa réélection, le 18 octobre, à un troisième mandat.
Dès lors, la machine a été mise en branle pour acculer le régime d’Alpha Condé, trop indépendant aux yeux de la France.
Pendant que les Américains font semblant de défendre le pouvoir inaliénable du peuple à décider de sa destinée, la France, elle, s’engage dans une guerre quasi ouverte contre le pouvoir de Conakry. Selon plusieurs informations, elle aurait même introduit, sans succès, une résolution contre la Guinée au conseil de sécurité de l’ONU.
Alpha Condé commence donc petit à petit à se tourner vers l’axe de l’Est, dont la Chine et la Russie. Ensuite, en Côte d’Ivoire, il déclare qu’il faut « couper le cordon ombilical avec la France ».
Ces attitudes de rebelle, la France n’a pas pu les digérer, et c’est donc en téléguidant ce coup d’État que l’axe US-OTAN tente de tourner la situation à sa sauce, quitte à mettre en péril la stabilité du pays.
La désignation d’une femme à la tête du gouvernorat de Conakry s’aligne donc dans cet objectif qui consiste à mettre à la tête des positions importantes des personnes soumises, à travers lesquelles, l’axe USA-OTAN pourrait exécuter ses plans.
En exportant le modèle européen (dont la France et l’Allemagne) d’une défense féminisée ; cherche-t-on à briser les armées africaines ? C’est une question à réponse ouverte…
3. Gabon : prochaine cible de coup d’État ?
Cela fait des années que la France tente de se débarrasser d’Ali Bongo, jugé trop malin trop sinophile, trop enclin à se moquer des occidentaux.
Surtout que Bongo est un dur et que même kidnappé par Ben Salmane il y a trois ans, puis carrément pris en otage pendant des mois, il ne s’est pas laissé faire et une fois entré au Gabon il a procédé à une purge anti-France lors de laquelle, il a mis fin aux fonctions du vice-président de la République Pierre Claver Mangana Moussavou et du ministre d’État, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat, Guy-Bertrand Mapangou.
Et puis en termes de riposte, le Gabon de Bongo accueille Didier Raoult qui tout en saluant la qualité de la prise en charge de la COVID-19 par le Gabon, reconnaît qu’il a été très impressionné par la gouvernance au niveau du pays.
« Les ministres que j’ai rencontrés étaient d’un niveau, pour moi inattendu, de très grande qualité, autant de formation que d’intervention. Et, singulièrement, d’ailleurs j’ai fait une publication là-dessus, quand on ramenait le nombre de génomes par pays, il y avait 14 pays africains qui avaient fait mieux que nous… Donc, il faut se départir de cette arrogance française, de cette manie de prendre tout le monde pour des imbéciles, parce que le monde court, et il ne cherche plus nécessairement à nous imiter, surtout quand nos choix sont des choix qui ne sont pas très convaincants… »
Alors le Gabon prochaine cible du coup d’État signé axe US-OTAN, puisque la France atlantiste en a fait un modus operandi totalement débordé en Afrique ?
Une France débordée par les États-nations africains qui endiguent les uns après les autres ses tentatives de déstabilisation politiques et en dépit de tous ses efforts, continuent à combattre son armée d’occupation au Sahel ?
D’ailleurs, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya qui a pris le pouvoir en Guinée Conakry à la suite d’un coup d’État, le 5 septembre 2021 avait effectué un séjour dans le cadre d’une formation au sein de l’École d’état-major de Libreville (EEML), des affectations de militaires ont eu lieu 24 heures seulement après. Simple coïncidence, hasard des évènements ou crainte et méfiance des autorités gabonaises ?
Idée par ailleurs lancée, le 3 septembre, par le prophète de la Synagogue du Gabon, il est également question d’un projet à déjouer d’empoisonnement du patron de la Garde républicaine.
C’est dans ce cadre qu’au Gabon, un nouveau Conseil des ministres s’est tenu par visioconférence ce lundi 6 septembre lors duquel, plusieurs « mesures individuelles » ont été prises, particulièrement chez les militaires.
Ces nominations ont visé d’anciens militaires ayant assuré la sécurité d’Ali Bongo jusqu’à la survenue de son AVC en 2018 et peu de temps après pour certains. Du colonel Arsène Emvahou (Belgique) au colonel Frédéric Bongo Ondimba (Afrique du Sud) en passant par le colonel Jean-Luc Ndong Amvame (Chine) ils ont été nommés ou confirmés à leur poste d’Attaché de défense dans des ambassades à travers le monde.
Quoi qu’il en soit, Ali Bongo reste sur ses gardes. Il prend les bonnes mesures afin d’anticiper toutes tentatives de déstabilisation. Après tout, l’axe USA-OTAN, ravagé et embourbé, pourra se donner le risque de refaire le remake du scénario guinéen au Gabon, Ali Bongo a donc pris la meilleure des décisions.